Remaniement : le plongeon ou le rebond ?
Comme le disait le grand philosophe Jacques Chirac, "les emmerdes, ça vole toujours en escadrille". Macron en fait l'expérience depuis l'affaire Benalla : les mauvaises séquences s'enchaînent pour notre Président. Je ne reviendrai pas en détail sur le départ de Hulot, que j'avais personnellement senti venir assez tôt (ne jamais se priver d'un peu d'autosatisfaction), ni sur les conditions, circonstances et commentaires ayant entouré celui de Gérard Collomb : on vous en a suffisamment gavé à la télé, la radio et dans vos journaux. Le remaniement qui s'en suit et qui nous a été annoncé hier (avant-hier quand vous me lirez, et il y a 10 ans et 2 jours quand vous me relirez dans 10 ans) revêt une double dimension. Je m'étendrai assez peu sur la première car elle a été fort bien analysée par votre télé, votre radio et vos journaux : recul de l'ouverture à la société civile, repli sur les fidèles ou les opportunistes (je ne suis pas de