Affaire Benalla : le Président Macron sauvagement agressé par le Sentiment d'Impunité

C'est l'Affaire du moment et peut-être l'Affaire du quinquennat : Alexandre Benalla, chargé de mission à l'Elysée en charge de la sécurité du Président de la République, a frappé des civils lors des manifestations du 1er mai, auxquels il assistait en tant qu'observateur, sans titre apprend-t-on hier.

Je ne reviendrai pas sur les faits, que vous suivez tous comme moi et sur lesquels nous allons encore en apprendre dans les jours à venir. Je voudrais simplement réhabiliter l'honneur présidentiel dans cette affaire.

Vous savez que chez Humeurs Politiques, on l'aime bien notre Président. Certes on trouve à redire ici ou là, sur certaines politiques ou postures, mais on continue de constater qu'il remplit bien le costume présidentiel. C'est pourquoi il nous semble important de rétablir la vérité, que vous lirez ici sur Humeurs Politiques et nulle part ailleurs.

Donc début mai, alerté du comportement de son chargé de mission, le Président Macron s'apprêtait à prendre une sanction exemplaire (c'est-à-dire "vraiment exemplaire", pas comme les 15 jours de mise à pied qui lui ont été infligés et dont on nous dit qu'ils constituent déjà une sanction élevée dans la fonction publique - j'ai tendance à penser comme vous mes chers amis que lorsqu'on travaille à l'Elysée, le niveau d'exemplarité requis n'est pas le même que lorsqu'on est rédacteur au quatrième sous-bureau de la législation fiscale à Bercy).

C'est à ce moment précis que le Président Macron a été sauvagement agressé par le Sentiment d'Impunité. Non pas d'impunité personnelle, mais d'impunité "de cour", dirons-nous.

D'après les témoins présents, dont on ne peut ici révéler le nom mais en tout état de cause parfaitement dignes de confiance, le Sentiment d'Impunité s'est alors rué sur Notre Président, et l'a non seulement menacé, mais même physiquement contraint à alléger la sanction infligée à Alexandre Benalla. On connaît la puissance du Sentiment d'Impunité, Macron n'a évidemment rien pu faire.

Ce n'est que bien plus tard, alors que l'affaire a été révélée, que Notre Président a fini par trouver un allié plus puissant encore que le Sentiment d'Impunité, à savoir l'Opinion Publique. On sait que l'Opinion Publique n'est pas toujours vertueuse, mais quand sa force est bien utilisée par Notre Noble Président, elle peut rétablir la Justice dans ses droits.

Ainsi, Notre Président a pu enfin prononcer à l'encontre de son collaborateur une Juste sanction, ce qui était, nous l'avons démontré preuves et témoignages à l'appui, son intention première.

Ouf, la République est sauve !